Nous continuons vers le sud, traversant des paysages toujours enchanteurs, même si la voiture n’apprécie pas vraiment le chemin semé d’embuches (cailloux et ruisseaux). Nous débarquons dans un comedor pour nous restaurer et sommes merveilleusement accueillis par un couple de viticulteurs : Leonardo nous montre ses vignes, pendant que sa femme nous prépare un délicieux ragout d’agneau. L’improvisation nous apporte parfois de bien bonnes surprises.
PLAY
La musique démarre. Un accordéon, un violon, un piano... Je ferme les yeux. Le tempo, je me balance d'un pied sur l'autre. Le voyage commence à la Boca, le quartier portuaire et populaire où est né le tango. Les maisons de tôles colorées se serrent en ruelles sinueuses.
Le rythme s'accélère, je tourne, je sens à peine le sol, je vole. Mes jambes sont comme des ailes, tandis que le haut du corps reste immobile, les paupières closes. J'atterris dans le centre historique. La casa rosada (maison rose) impose son autorité en temps que résidence présidentielle. Plus loin, l'obélisque planté au milieu de la plus large avenue d'Amérique du Sud, domine la ville.
Tout va très vite, je n'ai plus de repères. Les vagues m'emportent, le coeur au bord des larmes d'émotion. Je me laisse simplement porter par ce langage sans mots qu'est le tango. Ce mot résonne partout dans le quartier San Telmo. Sur les murs, dans le marché, au bout des lèvres du chanteur, sur les étalages, sous les chaussures de la danseuse, sur le pavé usé...
Dernière note, fin de la chanson. Je redescends sur terre. Le voyage est fini mais la musique et les images resteront dans ma tête.
PAUSE
Buenos Aires, c'était également l'occasion de retrouver Ruben et Maria, et leurs 2 adorables petites filles Luna et Ambar. Ils nous ont fait découvrir le quartier branché Palermo en dégustant de délicieux tacos mexicains. Et on a fini sur un dîner dans un resto très classe de Puerto Madero avec la meilleure viande du monde. Gracias amigos !
Brésil / Argentine - les merveilles de la nature aux chutes d'Iguazu
1 commentaires Publié par Jeanne à 06:38Pour nos premiers pas en Argentine, nous allons dans la ville de Puerto Iguazú. L'endroit où la rivière Paranà se divise pour former la rivière Iguazu, s'appellent le point des "3 frontières". En effet, depuis l'Argentine, on voit le Brésil et le Paraguay.
En descendant un peu la rivière Iguazú, on finit par tomber sur les chutes du même nom. L'accès se fait par un grand parc national très bien organisé. On commence à marcher dans la forêt sub-tropicale, sur le "sendero verde", puis un petit train nous emmène dans la partie sud du parc. De là, on marche sur des passerelles, au-dessus de la rivière. L'eau n'est pas très profonde mais le courant est déjà assez fort. On y voit des oiseaux gloutons, des tortues qui se dorent au soleil, des papillons qui virevoltent autour des nombreux touristes...
Un grondement sourd commence à se faire entendre annonçant la cascade toute proche. Le bruit devient de plus en plus fort, et finalement on tombe nez à nez avec la "garganta del diablo" (gorge du diable), la cascade la plus impressionnante du parc ! C'est magnifique, grandiose. Des tonnes d'eau s'écrasent à 80 mètres sous nos pieds.
On se dirige ensuite vers le sud du parc. Une série de cascades se succèdent, toutes plus belles les unes que les autres, avec en bonus de nombreux arcs-en-ciel.
Après cette aventure, on va se sécher au soleil sur la plage de l'île San Martín. Puis on continue la ballade de cet endroit extraordinaire. Les chemins passent dessous, dessus, à côté des chutes, on les explore sous tous les angles. Et c'est toujours un émerveillement. La faune s'invite aussi au spectacle : oiseaux, coatis (sorte de raton laveur), singes...
Le lendemain on visite le parc côté brésilien. Il est plus petit mais vaut aussi la peine. Il y a une super vue panoramique des chutes.
Qui n'a pas rêvé un jour de voler ? Ouvrir les bras, courir, et se jeter dans le vide...
J'ai fait mon premier vol en parapente (en tandem avec un instructeur heureusement) depuis la pedra bonita à Rio. Baptême inoubliable. On longe la montagne, puis on se retrouve au-dessus de la mer, parmi les oiseaux.
Et on finit par atterrir sur la plage.
Laurian a fait le grand saut en deltaplan quelques minutes plus tôt. Impressionnant aussi.
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