Le temple de marbre est un havre de tranquillité, il est excentré et un petit canal coule juste à côté. En haut d’une colline artificielle se dresse Wat Saket, aussi appelée Golden Mount pour son dôme doré. La vue y est magnifique, et on a l’impression d’être plus proche du ciel lorsque le vent fait teinter les petites cloches du sommet.
Le Palais Royal, abrité de son mur imposant, resplendit également par son lot d’architecture sophistiquée, avec de belles mosaïques d’émeraudes, des peintures murales retraçant l’histoire du pays, et toujours des toits dorés.
Nous arrivons au Cambodge en bus depuis le Vietnam. Le paysage n’a pas changé mais le niveau de vie n’est plus vraiment le même. Des enfants ne vont pas à l’école et trainent dans la rue, des familles vivent dehors et sniffent de la colle, des infirmes mendient, lourd tribut des nombreuses mines éparpillées dans tout le pays… Au milieu de ce peuple en détresse se dresse le grandiose palais royal, en plein centre de Phnom Penh. Quel contraste ! L’architecture Khmer est très raffinée et colorée. Dorures, statues, peintures murales, bouddhas, tout est magnifique.
Au Nord du pays se trouve la cité perdue de Angkor, vestige du passé, restes de la capitale de l’empire Khmer qui s’étendait de la Thaïlande au Vietnam entre le IXe et le XIVe siècle. Seules les constructions religieuses sont encore visibles car construites en pierres (ramenées depuis le Mont Kulen situé à 40 km à dos d’éléphant). Les habitations, construites en bois, ont été englouties par les intempéries et la végétation envahissante. Le site s’étend sur 1000 km2 et est constitué de plusieurs temples. Celui de Bayon impressionne par les nombreux visages sculptés sur les tours. Ils représenteraient le roi Jayavarman VII qui voulait ainsi donner l’impression à ses sujets qu’ils étaient surveillés en permanence.
A Ta Prohm, on a l’impression d’être dans un film d’Indiana Jones. Le temple semble noyé dans la forêt, des arbres poussent sur les tours et la mousse verdit les murs. La nature a repris ses droits sur la civilisation.
Caroline et Stephen nous ont rejoints pour le mois d’août. Nous arrivons à Ho Chi Minh Ville (l’ancienne Saigon), 2e plus grande ville du Vietnam. La première chose qui frappe ici c’est la circulation : il y a 5 millions de motos (pour 10 millions d’habitants) ! Ça donne une impression de chaos : cacophonie de klaxons et slaloms endiablés. C’est un véritable challenge à chaque fois qu’on veut traverser une rue !
Notre guesthouse est située dans une petite ruelle très animée. Étalages de viandes, préparation de repas, coiffeur, habitants prenant leur petit déjeuner, travaux de réparations… Ici, les gens vivent dehors. Un peu plus loin il y a un parc où les Vietnamiens viennent faire leur footing, jouent au badminton, et un autre sport qui ressemble au volley mais se joue avec le pied.Corée du Sud – la haute technologie ne peut rien contre la mousson
0 commentaires Publié par Jeanne à 20:58Je n’avais jamais vraiment réalisé ce qu’est la mousson avant de venir en Corée. Maintenant, j’ai compris ! La pluie est tellement forte qu’on est trempé en quelques secondes, et le parapluie n’y change rien ! Et ça ne s’arrête jamais, ça se calme seulement un peu de temps en temps, avant de reprendre de plus belle. Tout est sombre, et ne pas voir le soleil pendant plusieurs jours est assez déprimant. Pluie fine, chaude, battante, légère, meurtrière, orageuse, silencieuse… Tant de déclinaisons pour un simple (mais puissant) fait de la nature ! Les rues se transforment en ruisseaux, les rivières grondent, les forêts fument. Heureusement il y a des cafés partout pour se réfugier.
Nous avons eu une journée de répit à Busan, où on a enfin vu le soleil ! C’est la 2e plus grande ville de Corée, à 2h30 de TGV de Seoul. On y est allé pendant le weekend, en même temps qu’un flot de coréens venus se détendre dans les plages surpeuplées. Des centaines de parasols rouges et blancs bien alignés sur le sable, et des centaines de bouées jaunes éparpillées dans la mer.
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