Pour la dernière étape du voyage, je rejoins mes parents à
Montevideo. Cette petite capitale a la taille idéale aussi bien pour déambuler
dans ses quartiers que pour sortir le soir. La « Ciudad vieja » se dénote
par ses rues piétonnes, ses bâtiments coloniaux, et son fameux « mercado
del puerto » où l’on déguste une délicieuse parilla, cette viande grillée
qui n’a rien à envier aux Argentins.
Les longues plages invitent à lézarder
mais la couleur brune de la Mar del Plata n’attire pas grand monde ! Le
soir, nous assistons à un très beau show de Tango au bar FunFun.
Apres une journée de navigation vent-arrière en surfant sur
les grosses vagues, nous arrivons dans le Rio Rosario, imbattable pour la tranquillité.
Le premier village est à 30 km, on est entouré de champs et d’une ancienne fabrique
de pierres à l’abandon. L’accueil de Primavera, la proprio du gite agro d’à côté,
est très chaleureux. On explore les environs à pied et en annexe, accompagné
des chants d’oiseaux. D’ailleurs, l’un d’eux commence à faire son nid dans la
baume, qu’on est obligé de boucher pour lui éviter de tout recommencer à chaque
port !
Nous mettons ensuite le cap vers Colonia del Sacramento.
Cette ville, fondée par les portugais en 1670, charme les visiteurs avec ses
rues pavées, ses petites maisons colorées, et ses vieilles voitures. On y a également
notre première expérience de « pampero », petite tempête qui sème la
zizanie dans le port habituellement tranquille de Colonia. Les bateaux dansent, les haubans sifflent, les éclairs déchirent le ciel, les vagues sautent par-dessus
la digue, et la pluie nettoie le pont. C’est vraiment impressionnant et on est
content de ne pas être en mer !
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